Origine
Ce site internet et le livre dont il est extrait sont nés du hasard d’une recherche généalogique par des historiens amateurs. A l’origine, nous cherchions la trace d’un passager sur un bateau nommé « La Favorite » qui aurait pu faire le voyage à Cuba vers 1840. Nous n’avons pas trouvé ce que nous cherchions. En revanche, nous sommes tombés sur le journal de bord du capitaine d’une frégate, également appelée « La Favorite », mais ayant navigué un siècle plus tôt. La lecture du manuscrit de ce journal de bord, mis en ligne par l’association Mémoire des Hommes, nous a passionnés. Un témoin oculaire de ce qu’a pu être la traite des noirs et le commerce triangulaire au 18e siècle nous relate, jour par jour, les détails d’un voyage négrier et nous donne mille précisions sur la navigation à cette époque, sur le commerce maritime, sur la traite des noirs, sur les relations avec les colonies d’Amérique et bien d’autres choses encore.
Objectif
Ce site internet et le livre ont été conçus pour tirer quelques fils de l’Histoire en partant d’un journal écrit par un témoin oculaire et même un acteur de la traite des Noirs. Nous n’avons pas la prétention, à partir de ce document, de vouloir tirer des leçons générales sur la déportation des Noirs d’Afrique en Amérique, mais plutôt d’essayer de comprendre comment les choses se sont réellement passées à travers un exemple concret. De plus, la lecture de ce manuscrit permet d’aborder de nombreux sujets autour de ce voyage et de pousser l’analyse et les recherches sur le contexte historique, technique, juridique, etc. au milieu du 18e siècle, à une période particulièrement intéressante à de nombreux égards. Le site est destiné à s’enrichir à mesure de nos découvertes et analyses.
Il s’agit donc d’une mise en commun entre des amateurs bénévoles partageant une même passion pour l’Histoire et notamment celle de ces frégates qui ont participé à des opérations de traite des Noirs. Nous n’avons aucune prétention d’exhaustivité et ne cherchons pas à prendre parti ou à donner des leçons. Nous tentons seulement d’exploiter des indices et de « faire parler » autant qu’il est possible un document d’époque.